Bac 2018 : Début des épreuves ce mardi
L’examen du Baccalauréat, sanctionné par le premier diplôme universitaire, démarre aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national. Au total, 157.687 candidats vont composer dans 415 centres pour 515 jurys, pour 18.000 surveillants et 82.000 examinateurs mobilisés.
A cause des fuites de l’année dernière, le Bac de cette année est placé sous haute surveillance. C’est, en tout cas la détermination affichée par Socé Ndiaye, le nouveau boss de l’Office du Bac décidé à faire respecter les règles du jeu. Il faut dire que des mesures draconiennes ont été imposées et que
127 candidats ont déjà été exclus durant les épreuves de philosophie et le Bac technique.
Dans cet esprit et dans le but de prévenir d’éventuels cas de fraude, les téléphones et autres objets connectés sont interdits aux 157.687 candidats et aux 18. 600 surveillants.
Socé Ndiaye, l’actuel directeur de l’Office du Bac, a été promu à ce poste en avril dernier dans un contexte déterminé, marqué par les fuites enregistrées lors de l’édition 2017 de l’examen du Baccalauréat.
Au total 42 personnes étaient poursuivies dans cette affaire pour association de malfaiteurs, escroquerie, obtention frauduleuse d’avantages matériels indus, dont un proviseur, des professeurs et des élèves.
Ces fuites avaient provoqué l’annulation d’épreuves de français et d’histoire-géographie à la suite de la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux, notamment la messagerie Whats App.
La justice a finalement condamné le proviseur mis en cause à cinq ans de prison ferme et 500.000 FCFA d’amende. Il a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs et de fraude aux examens et concours.
Un enseignant a écopé de deux ans de prison ferme, d’une amende de 18 millions en plus d’une confiscation de ses biens.
D’autres peines allant de deux mois avec sursis à un an ferme ont été également prononcées à l’encontre d’élèves et d’un autre enseignant. Une élève a été relaxée.