Le maire de la Médina, Bamba Fall, a montré à la face du monde une image que peu de gens ne lui connaissaient pas. C’est-à-dire un homme peureux et inconstant, qui malgré le choix clair de sa base politique de s’aligner derrière un candidat, a préféré, par crainte du pouvoir en place, de ne pas suivre la volonté populaire.
Lors du rassemblement de ses militants et sympathisants, qu’il a convoqué pour les consulter publiquement sur le candidat qu’ils voudraient qu’il soutienne, il s’est montré pitoyable en refusant d’entendre la voix du peuple.
En effet, quand il a pris la parole pour demander à l’assistance qui était avec Ousmane Sonko, c’était le silence dans l’assistance. Quand il a demandé qui voulait aller avec le PUR d’Issa aussi, c’était aussi le silence. Quand il demandé qui voulait s’allier avec Madické Niang, personne n’a réagi. C’est comme s’il n’y avait personne.
Mais quand il demandé qui voulait s’engager avec Idrissa Seck, la foule, comme un seul homme, s’est levé pour adouber le candidat de la coalition Idy 2019. Et Bamba Fall de confesser que lors des différentes rencontres de consultations qu’il a tenu, la majorité était pour une alliance avec Idrissa Seck, conformément à la directive de Khalifa Sall dont il se réclame.
A-t-il subit des pressions ?
Naturellement, le public attendait qu’il annonce son soutien au Président du Conseil départemental de Thiès. Mais grande a été sa surprise quand leur maire a dit qu’il ne prend position pour personne et demande à chacun de voter pour le candidat qu’il veut.
Alors, pourquoi Bamba Fall a organisé une consultation publique pour sonder les militants sur le candidat de leur choix, s’il savait qu’il n’allait pas suivre la volonté de ceux-ci ? Il est le seul à avoir la réponse. ReseauNews continue de creuser pour savoir les motifs qui ont poussé Bamba Fall à faire marche arrière.
Le gouvernement de Macky Sall a-t-il des dossiers contre lui ? Est-il impliqué dans des pratiques malsaines ? A-t-il été épinglé dans la gestion de sa Mairie par les Corps de contrôle de l’Etat ? L’avenir nous édifiera.