Ousmane Sonko devait faire face à la presse ce jeudi. Mais, c’est finalement les membres du secrétariat exécutif de son parti qui se sont présentés devant la presse pour dénoncer vigoureusement ce qui s’est produit ce jeudi, sur la corniche Ouest.
«Ousmane Sonko devait animer ce point de presse. Mais voilà, il n’a plus le droit de choisir les voies par lesquelles il passe, ou les heures où il sort. Macky Sall a décidé que Sonko est en résidence surveillée. Et nous ne l’accepterons pas.» Ces mots ont été martelé, ce jeudi, face à la presse, par Birame Souleye Diop, numéro 2 de Pastef.
Furieux après ce qui s’est passé ce jeudi sur la corniche ouest, lui et ses camarades membres du secrétariat exécutif de Pastef ont animé la conférence de presse que devait tenir leur leader de parti, qui a été exfiltré de force de son véhicule par les forces de l’ordre, pour être transporté chez lui.
«Ce qui s’est passé aujourd’hui est un acte extrêmement grave. Parce qu’ils goutent petit à petit. Barricader sa maison, puis suivre son convoi et aujourd’hui casser le vitre de sa voiture, l’en extirper, le mettre dans leur véhicule et l’amener chez lui», crache Bassirou Diomaye Faye.
«Qu’est ce qui les empêcherait, un jour, de faire cela pour l’amener où ils veulent ? Et s’ils l’avaient amené dans un camp ou un commissariat», se demande M. Faye. Il avertit qu’ils ne sont pas prêts de regarder pareille acte se répéter.
«C’est la dernière fois qu’on accepte que le président sonko soit pris dans de telles conditions. Que chacun prenne ses responsabilités. Ce qui est arrivé est inadmissible. Nous ne laisserons même plus le Président Ousmane Sonko prendre la corniche. Il passera par le cœur de la ville», ajoute le responsable politique de Pastef, outré