Au total dix-sept personnes, dont dix joueurs béninois, en réalité âgés de 20 à 27 ans, qui devaient participer aux éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019 des moins de 17 ans, trois membres du staff de la sélection et trois dirigeants ( dont l’ancien président de la fédération béninoise de football) avaient été interpellées à leur retour à Cotonou après que la CAF (confédération africaine de football) ait disqualifiée l’équipe suite aux résultats des IRM de plusieurs joueurs montrant qu’ils étaient âgés de plus de 17 ans et donc non-autorisés à participer à la compétition. D’autres sélections (Niger, Nigeria, Côte d’Ivoire, Togo, Burkina Faso) sont également concernées, mais dans des proportions moindres.
Ce mardi, les dix joueurs concernés ( Sophioane Gounou, Ahmed Sheerif Yessoufou, Achamou Zouli-Kefouli, Septime Ehoué, Barnabé Tito Toumbé, Dominique Kougnéadjo, Samson Hlakougbé, David Tchethao, Feliciano Anoto et Amir Doussoumou) ont été condamnés à six mois de prison dont un ferme (déjà purgé) . L’ancien président de la Fédération de football béninoise, Anjorin Moucharaf, a lui écopé d’une peine de douze mois d’emprisonnement dont deux mois ferme ainsi qu’une amende de 200 000 francs Cfa. Le secrétaire administratif de la FBF, Zéphirin Déguénon, l’entraîneur des Écureuils cadets, Lafiou Yessoufou, et le médecin Parfait Aivodji se sont vus infliger une peine similaire.
La court de Cotonou a en revanche fait preuve de plus de magnanimité envers le reste des accusés, dont plusieurs membres du staff technique des écureuils cadets et la responsable du centre IRM en charge de la contre-expertise pour vérifier l’âge des joueurs.