Bloc de Domefloor : Moustapha Niasse dément Clédor Sène

Sur le plateau de la Sen Tv, Clédor Sène avait affirmé que Moustapha Niasse possède 85% du bloc de Domefloor, situé en Casamance, à travers la société Oryx Pétrolium. Le président du mouvement ‘’Claire Vision avait ajouté que le président de la République avait signé ce décret pour ledit bloc, en 2012, ajoutant que 5% de ce gisement ont été attribués à la Guinée-Bissau. Le président de l’Assemblée nationale a tenu à démentir cette information. Nous vous proposons in extenso sa réponse.
« Depuis hier, dimanche 9 juin 2019, des bricoleurs de la désinformation ont eu recours à une voix en porte-à-faux avec nos valeurs, pour tenter de faire croire que je possède 85% d’un bloc pétrolier du Dôme Flore, en Casamance et au large de la Guinée-Bissau, par l’intermédiaire d’une société dénommée Oryx Petrolium.

Il y a lieu de préciser ce qui suit : La société Oryx Petrolium, a été créée en 2010, d’après mes investigations immédiatement entreprises, après cette annonce pour le moins saugrenue. Je ne fais pas partie des actionnaires de cette Société et j’ignorais, jusqu’à hier, son existence. Je dois rappeler que depuis juillet 2012, après mon élection à la Présidence de l’Assemblée nationale, et conformément à la loi, -par acte notarié-, je n’exerce aucune fonction d’administrateur ou de dirigeant d’une société privée, ni au Sénégal, ni à l’Etranger.

Une personne physique ou une personne morale ne peut posséder un bloc pétrolier, ni partiellement, ni totalement. Aucun bloc pétrolier, faisant l’objet d’une attribution de concession de recherches, ne peut guère être soumis à des transactions de nature patrimoniale. Les gisements de pétrole ou de gaz relèvent de l’autorité exclusive des Etats, qui exercent leur souveraineté sur l’espace concerné, délimité par une longitude et une latitude données.

En conséquence de quoi, ce qui a été publié, pour m’attribuer 85% d’un bloc pétrolier au Sénégal, est une contre-vérité manifeste, où l’ignorance se bouscule avec la volonté de nuire. Oui, lorsque j’ai quitté le Gouvernement en 1984, je me suis investi entièrement dans le secteur privé, et dans la transparence permanente. J’y ai réussi, par la grâce de Dieu.

Mon mouchoir blanc reste immaculé, au grand dam de ceux-là qui, après une avalanche de défaites électorales depuis 2012, sont en train de dérouler désespérément une stratégie globale de déstabilisation, à l’entame d’un dialogue national porteur d’espoir, pour tous les patriotes soucieux de l’intérêt général et de l’avenir de notre pays. »