En deuil depuis l’attaque d’Arbinda, qui a coûté à la vie à plus de 35 civils mardi, le pays a été touché dans la nuit du 24 décembre par une autre attaque, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.
« Une patrouille du détachement militaire de Namssiguia a été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi », a déclaré une source sécuritaire.
« Une dizaine de militaires ont été tués dans cette embuscade qui a eu lieu à Hallalé », localité située près de Tongomael, dans la province du Soum, la même région où s’est produite mardi matin l’attaque d’Arbinda qui a fait 42 morts.
Selon une autre source sécuritaire, « la riposte des éléments (soldats) a permis de neutraliser (tuer) plusieurs terroristes ».
Deuil national
Le Burkina Faso suit un deuil national de deux jours, mercredi et jeudi, après l’attaque d’Arbinda, où 35 civils (dont 31 femmes) et sept militaires ont été tués, ainsi que « 80 terroristes », selon les autorités burkinabé.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’ait enregistrée le pays depuis le début des violences jihadistes il y a cinq ans.