Ce lundi, la Rfm a révélé que l’ex-sénatrice libérale, qui était dans le viseur de la Justice depuis la chute de Me Wade, a obtenu un non-lieu total. Cette information n’est pas, pour l’heure, officiellement démentie par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Conséquence : il peut être relancé la polémique soulevée dernièrement par Mme Aminata Touré, au sujet du montant exact recouvré par cette cour. Pour mémoire, en décembre 2017, l’ex-Premier ministre, initiatrice de la « Traque », avait déclaré que le gouvernement avait mis la main sur 200 milliards de F Cfa, voire plus. Détaillant, dans ces mêmes colonnes, les sources de l’argent « récupéré », l’ex-garde des Sceaux avait affirmé que 47 milliards proviennent de Aïda Ndiongue.
« Logique pour logique, les 47 milliards doivent être retournés à Aïda Ndiongue », en déduit Birahim Seck, interrogé par Dakaractu. Ce membre de premier plan du Forum civil avait, en son temps, battu en brèche la thèse selon laquelle l’Etat du Sénégal avait recouvré 152 milliards de F Cfa. A l’en croire, ce pactole n’avait rien à voir avec les poursuites engagées par le parquet spécial.
De toutes les façons : c’est l’édifice de communication sur la « Traque » qui s’écroule, si les 47 milliards évoqués plus haut ne sont pas dans les caisses du Trésor public.
Ainsi, Birahim Seck renouvelle sa demande pour que l’Etat dise clairement « combien » la reddition des comptes a rapporté.
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