Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a ouvert sa première session extraordinaire, sous Aminata Touré. La question de la violence faite aux femmes a occupé la centralité des échanges. La Ministre Ndèye Saly Diop Dieng révèle que 50% des femmes souffrent de ces violences.
« Nous avons ouvert cette session sur les violences faites aux femmes. C’est des sévices très pénibles. Ce qui nous a le plus choqué, c’est l’assassinat de notre fille de Tamba. Mais aussi, il a été relevé près de 6 00 cas de viols au Sénégal », a regretté la président du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Touré.
Le Président Sall, organisant un Conseil interministériel sur les préoccupations de la femme, rappelle-t-elle, a instruit son gouvernement à la prise de décision. « Il y a des ONG, des citoyens simples etc, qui sont présents ici, pour contribuer au combat contre le phénomène. Puisque, 600 cas de viols, c’est trop. Il faut protéger les femmes pour les aider à réussir leurs projets de vie », a-t-elle insisté.
D’après Mimi Touré, le Cese n’existe que pour donner son point de vue sur divers sujets et préoccupations des populations. Cela nécessite l’implication de plusieurs parties afin de recueillir le nécessaire pour apporter des solutions. La présidente a promis l’étude de plusieurs projets d’avis et une revue du règlement intérieur de l’Institution.
Sous ce registre, plusieurs Ministres, dont celui de l’Economie, du Plan et de la Coopération, celui en charge du PSE etc, étaient présents à l’ouverture de cette première session extraordinaire qui sera clôturée le 8 août prochain.
Leral