Cela fait plus de cinq ans que les habitants de Gabou sont privés du liquide précieux. Une situation chaotique qui a plongé les sept mille soixante-dix-neuf (7079) habitants de la zone dans le désarroi.Sortis en grand nombre la semaine dernière, ils ont manifesté dans la rue pour se plaindre des maux auxquels ils font face.
A Gabou, un village situé dans la région de Tambacounda, les maisons ne sont pas raccordées à l’eau courante. En cette période marquée par une forte canicule, les habitants ne trouvent toujours pas de salut.
Pour cela, ils ont organisé une marche pour dénoncer cette situation et pousser les autorités étatiques à trouver des solutions adéquates à leurs problèmes
« Les robinets ne coulent plus, l’accès à l’eau potable est devenu un cauchemar pour nos braves dames qui passent d’ailleurs la nuit à la belle étoile, aux puits, à la recherche du liquide précieux. Les seuls recours dont disposent les sept mille soixante-dix-neuf (7079) habitants du village de Gabou, ce sont les rares puits dont nous disposons. Nous puisons ces eaux à nos risques et périls », a fait savoir Alhousseyni Niang, le coordinateur du Mémorandum du Collectif des Jeunes de Gabou.
« Aucune politique de développement n’est encore envisagée pour prendre à bras-le-corps la question. A cause du manque d’eau, les gens qui disposent de terrain dans ces quartiers sont obligés d’arrêter leurs travaux de construction».
L’eau étant source de vie, la population dit ne plus pouvoir continuer à courir les risques de s’approvisionner en eau non potable.
Le Collectif appelle l’Office des forages ruraux à accélérer les travaux du deuxième château prévu pour soulager les populations.
A en croire le coordinateur du CJG, au-delà de cette question d’accès à l’eau potable, le village de Gabou souffre également d’autres difficultés relatives à l’insécurité, au manque d’infrastructures de jeunesse, au chômage des jeunes, à l’électricité, au vol des bétails. Ainsi, entre autres revendications, les populations de Gabou réclament le raccordement et l’équipement du nouveau système d’alimentation en eau potable (AEP) dans les plus brefs délais ; La construction d’un complexe multifonctionnel pour les jeunes ; la réparation du forage de « Bille Bobore » etc.
L’As