Un combat perdu d’avance… L’essentiel des membres du collectif des 25 candidats à la candidature de l’élection présidentielle peut faire son deuil de participer à la présidentielle de février prochain. Sur leur chemin, ces politiciens ont trouvé plus coriace qu’eux. Face à la provocation du Chef, ils ont fait dans l’inertie sans apporter des réponses énergiques.
Pour gagner la bataille judiciaire, il fallait à ces messieurs et dames plus d’engagement et moins de menaces. Le Chef a bien eu le temps de les étudier et de se faire à l’idée qu’il a en face de lui des poltrons qui n’ont comme arme de guerre que la parole et l’art des menaces sans faire feu. Pendant longtemps, ils ont menacé de brûler le pays sans qu’une brindille ne prenne feu.
Et ce n’est pas maintenant que le Conseil Constitutionnel a livré les choix du Chef que cela va changer. Le plus pathétique est de voir des militants lutter depuis plus d’une année pour un candidat dont on annonce la venue sans que l’on ne voie sa tronche.
Délaissant ainsi ses militants pour une vie dorée à Doha. Il s’annonçait à Dakar après la publication de la liste des candidats par les 7 Sages, on l’attend toujours à l’aéroport Blaise Diagne. La maman qui était venue baliser le chemin pour le fils se fait discrète. Le guerrier de Khaf, Barth, semble avoir perdu de sa dégaine depuis qu’il a séjourné à Rebeuss.
Maintenant que les dés sont pipés, la seule action qui vaille, c’est de combattre ou de faire prévaloir le pouvoir des cartes d’électeur. En attendant, c’est le calme plat après la bombe lâchée par l’empêcheur de tourner en rond, Sonko.
Mais, où est donc le Procureur ? Lui si volubile et guerrier quand il s’agit de traquer les voleurs de poule, se fait si discret alors que 94 milliards sont en jeu. En tout cas, y en a qui risquent de faire dans leurs frocs. Des messieurs assis sur des œufs !