La Direction de l’administration pénitentiaire (Dap) est revenue à la charge en ce qui concerne l’état de santé du détenu Assane Diouf. Notamment sa jambe qui aurait été brisée par des coups reçus des gardes, selon son avocat Me El Hadji Diouf.
Joint par nos confrères de Vox populi, hier, le Colonel Jean-Bertrand Bocandé, patron de la DAP, a tenu à lever toute équivoque. « Là où Assane est, son avocat n’y a jamais mis les pieds, il n’est pas autorisé à y être. Me El Hadji Diouf n’a jamais été à la détention. Quand il arrive à la prison, Assane sort et le reçoit à la salle des avocats. Ce que je dis est clair », éclaire le Colonel Bocandé. Poursuivant, il souligne « Je m’associe souvent avec Assane pendant 40 minutes pour discuter. Il a Canal Horizon dans sa chambre, il a un lit, un ventilo, une toilette intérieure. Il fait ses promenades. Il reçoit la visite de sa sœur et on lui donne la possibilité de téléphoner aux Etats-Unis ».Et le Colonel de préciser que Assane est dans les mêmes conditions que Khalifa Sall. « Quand on vous dit fracture, on pense à une jambe cassée et à quelle hauteur ? Il est dans son rôle. Est-ce Assane a des béquilles ou pas ? Qu’il nous le dise. Il n’y a pas de torture. Assane, tout ce qu’il ne peut pas faire, c’est rentrer chez lui. Il est dans ce qu’on appelle un isolement administratif »,a répondu le Colonel Bocandé à Me El Hadji Diouf.