Coly raconte comment il avait vécu l’attente de la liste des Lions en 2002

Coly raconte comment il avait vécu l'attente de la liste des Lions en 2002

A quelques jours de l’annonce d’Aliou Cissé, qui dévoilera les 26 joueurs retenus pour disputer la Coupe du monde « Qatar 2022 », la tension doit monter dans le rang de ceux qui espèrent en être. IGFM a demandé à Ferdinand Coly, un ancien international sénégalais, de nous raconter comment il avait vécu ces échéances notamment en 2002.

« Pas de stress mais d’appréhension »

« Il faut se rappeler qu’à l’époque c’était la première participation de l’équipe du Sénégal à une coupe du monde. Je ne peux pas appeler ça du stress mais d’appréhension. Il y avait beaucoup de paramètres. La peur ou la crainte, c’est la blessure, on ne peut y échapper. Il faut juste prier et se donner les moyens d’être en bonne santé, on n’y peut rien parce que la blessure est imprévisible. Mais en aucun moment j’ai eu ce stress. »

« Une attente difficile qui rend nerveux »

« Maintenant l’impatience d’arriver à cette compétition, ça rend nerveux, mais pas de stress. On peut parler de tension, parce qu’on avait des sollicitations. L’attente est difficile et c’est ce qui fait qu’on est un peu nerveux. C’est en ce moment où je suis plus fatigué avec les sollicitations par les médias…des interviews. Donc, il faut savoir s’isoler. Mais je n’ai pas été crispé au moment du démarrage, la peur c’est de ne pas avoir ses sensations. Les nerfs sont tendus, vous ne pouvez pas vous retrouver, c’est ça le stress. »

« Gérer ces moments-là »

« Mais actuellement, le Sénégal est le plus grand espoir du foot africain. Ils (les lions) ont l’expérience avec autant de campagnes jouées avec deux coupes du monde d’affilée, tout le monde n’a pas cette chance. Il faut gérer ces moments-là. Je me rappelle après la can 2002, on n’a pas eu le temps, c’était trois mois après. Avec la finale perdue, il y avait de la matière sur ce groupe qui a donné satisfaction. Donc c’était la continuité, la logique. »