L’économie (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d’un foyer ») est une discipline qui étudie l’économie en tant qu’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Wikipedia.
Depuis les indépendances jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de nations africaines peinent à décoller économiquement. Ce qui est aberrant si on prend en compte le nombre d’économistes qualifiés que l’Afrique regorge sans oublier « les plans de développement » conçus par des cabinets étrangers au profit de nos nations. Beaucoup mettront en cause la politique, car ceux qui accèdent à la magistrature suprême en Afrique sont animés par des buts autres que ceux de travailler pour leurs pays. Ce qui est tout à fait vrai, mais qui amène un autre problème : le formatage complet des intellectuels africains, qui n’ont jamais su évoluer dans une moule autre que celle qu’ils ont assimilés chez le blanc et qu’ils appellent intelligence ou « mimétisme ». Il suffit de faire un tour d’horizon des pays développés, pour se rendre compte que ceux qui sont considérés comme de véritables intellectuels ont su habilement prendre en main l’économie de leurs pays et mis en place des structures politiques qui cadrent avec leurs structures sociales, la Malaisie, la Chine et l’Inde en sont de parfaits exemples. Le malheur du Sénégal aura été, comme l’a souligné Ibou Fall dans ses chroniques « les Senegalaiseries », d’avoir eu comme enseignants et politiciens au début des indépendances, des gens qui se sont plus souciés de la peur qu’ils suscitaient chez la population et de leurs prestiges et privilèges due à la connaissance des blancs, qu’à une véritable éducation basée sur la sociologie nègre (d’ailleurs l’histoire a montré que le noir est le bourreau de son propre frère noir). En effet, l’idée de l’enseignement qui était de réveiller en chacun l’intelligence s’est transformée en une course de conformisme hellénique (excusez du mot) ce qui a fait que l’Afrique part droit dans le mur. Tous les modèles de travail sont faits en fonction de l’approche occidentale, occultant de ce fait le véritable problème : la complexité du peuple noir qui ne peut être compris que sous le rapport émotif et non hellénique, c’est aussi simple que cela. Le développement a une signification particulière pour chaque peuple, et en Afrique le citoyen perçoit le développement sur ce triptyque :
– social
-environnemental
-économique
Maintenant voyons si au Sénégal, il est fait cas de ces 3 notions dans nos politiques de développements.
A coup d’œil pour tout ce qui est social, nous pouvons voir l’indigence civique du sénégalais dans son comportement de tous les jours, s’il ne fait pas quelque chose de répréhensible, soit c’est à cause de sa peur envers la police ou de sa crainte des flammes de l’enfer mais jamais par haute conscience patriotique.
Il suffit de voir la pollution sous toutes ses coutures, sans compter la déforestation et le braconnage pour se rendre compte que l’environnement est la dernière des choses dont on se soucie.
Dakar qui est transformé en un grand souk par des marchands ambulants qui ont fui la terre, offre un aperçu sur l’état d’esprit des sénégalais à propos de l’économie. Tout le monde veut devenir commerçant des produits de bas de gammes venant de chine, ainsi qui est ce qui va acheter la production locale ? L’état semble impuissant.
Déjà ceci montre le manque de patriotisme de nos concitoyens. Et comment un état qui ne s’engage pas à combattre ces pratiques peut-il réussir à émerger si on sait que c’est la population qui doit être au début et à la fin de tout programme ?
Dans une prochaine contribution qui paraîtra sous peu, nous verrons quels peuvent être les mécanismes à mettre en place pour remédier à cela.