Me El Hadji Diouf, harcelé, hué et attaqué verbalement par des membres de France/Dégage, au Tribunal de Dakar, a dénié les accusations portées à son encontre. Dénonçant un complot ourdi contre sa personne, l’avocat réfutait ainsi les accusations d’agression sexuelle. Et, pourtant la justice française l’a condamné pour des faits qu’il n’a pas réfutés devant le juge.
La Cour d’Appel de Paris, par arrêt du 31 janvier 2014, sur appel d’un jugement du tribunal de Grande instance de Paris, a déclaré dans le dossier (N0 13/00405 arrêt du 31 janvier ) d’une dizaine de pages. « Me El hadj Moustapha Diouf, né le 21 Mai 1959 à Kaolack Sénégal, fils de Babacar et de Ndiaye Amy, de nationalité sénégalaise, marié, père de 7 enfants et demeurant au 7396 Sicap Mermoz Dakar, COUPABLE d’agression sexuelle, faits commis le 21 mars 2012 à Paris (…) est CONDAMNE à 06 mois d’emprisonnement, assortis dans leur intégralité du sursis, et à verser à la partie civile O. M., le somme de 2000 euros, en réparation du préjudice moral. »
Ce, après un pourvoi de Diouf le 03/02/ 2014, lequel pourvoi a été rejeté le 10/12/ 2014. A retenir, d’après le dossier, sur l’action publique, aux reproches qui ont été faits d’avoir, le 21 Mars 2002 à Paris, « exercé une atteinte sexuelle avec violence, contrainte menace ou surprise, sur la personne d’ O. M. en procédant sur elle à des attouchements de nature sexuelles, notamment des caresses sur les fesses et la poitrine. »
Me El Hadj Diouf a répondu que « O.M. était consentante à ses caresses, il fait même valoir l’accord donné par la jeune fille pour entamer avec lui une relation amoureuse stable, acceptant même d’être sa quatrième épouse (…).