Les principales usines de production, notamment celles du leader mondial en Malaisie, ont fermé ou vont fermer en raison du confinement de leur personnel.
En une semaine, en raison de l’arrêt des usines en Malaisie, le marché mondial a été amputé de 100 millions de préservatifs par rapport à une semaine ordinaire.
En une semaine, en raison de l’arrêt des usines en Malaisie, le marché mondial a été amputé de 100 millions de préservatifs par rapport à une semaine ordinaire.
La crise du coronavirus va-t-elle avoir une conséquence inattendue qui pourrait avoir de graves impacts sur la santé publique? La Malaisie, plus grand producteur mondial de préservatifs, a stoppé ses usines depuis une semaine en raison du confinement de la population.
En quelques jours, l’arrêt des trois usines du n°1 mondial, Karex Berhad, a amputé le marché de 100 millions de préservatifs par rapport à une semaine ordinaire.
D’autres pays fournisseurs de préservatifs comme la Chine, qui a déjà fermé des usines, mais aussi l’Inde ou la Thaïlande, pourraient aussi stopper leur production, faisant planer un risque de pénurie.
Les trois usines de Karex Berhad en Malaisie fabriquent un préservatif sur cinq dans le monde. L’entreprise est parvenue en fin de semaine à relancer une production pour les marques Durex, mais avec la moitié du personnel.
« Il faudra du temps pour relancer les usines et nous aurons du mal à répondre à la demande avec la moitié de leur capacité. Nous allons observer une pénurie mondiale de préservatifs partout, ce qui va être effrayant », a lancé Goh Miah Kiat, le PDG de Karex Berhad à Reuters.