Donald Trump a signé ce vendredi 27 mars le plan massif d’aide à l’économie américaine voté par le Congrès, soit 2 000 milliards de dollars qui seront destinés à soutenir les entreprises, mais aussi le système de santé et les particuliers.
De notre correspondante à Washington,
Il s’agit du plan de soutien le plus important jamais adopté aux États-Unis. Et, fait rare sous la présidence de Donald Trump, le Congrès l’a voté avec une belle unité bipartisane, ce que n’a pas manqué de souligner le président américain.
« Je veux remercier les républicains et les démocrates qui se sont rassemblés et ont mis leurs différences de côté pour placer l’Amérique en premier », a déclaré Donald Trump avant d’énumérer les sommes exceptionnelles débloquées.
Donald Trump signe et promulgue la loi de sauvetage de l’économie qui prévoit 2000 milliards de dollars, sous forme de prêts aux entreprises, d’aide directe aux individus, à l’assurance chômage et au système de santé américain.
Les États-Unis sont depuis jeudi le pays qui compte le plus de cas de contaminations au coronavirus. Une bonne partie de l’économie est à l’arrêt et lesinscriptions au chômage ont dépassé un record absolu. Mais le président continue d’afficher sa confiance. Il mise en tout cas sur une belle reprise avant les élections.
« Je pense que nous allons connaître une relance exceptionnelle d’ici la fin de l’année, a déclaré Donald Trump. Une relance comme nous n’en avons jamais vu auparavant, assure le président. Mais d’abord nous devons nous débarrasser de ce virus. »
Il faudra aussi soigner les Américains. Ce vendredi 27 mars, Donald Trump a invoqué une loi qui date de la guerre froide pour contraindre General Motors à produire des respirateurs artificiels. « GM perdait du temps. Cette mesure permettra d’assurer une production rapide de respirateurs artificiels » a expliqué Donald Trump. Le géant automobile devra donc s’exécuter. Le gouverneur de l’État de New York, l’épicentre de l’épidémie aux États-Unis, dit avoir besoin de 30 000 respirateurs pour faire face au pic de la maladie.
Jeudi soir le président avait jugé cette requête exagérée, mais devant l’affolement des chiffres de la contagion et la hausse du nombre d’hospitalisations il s’est finalement résolu à mettre en branle ce dispositif législatif voté au moment de la guerre de Corée.
rfi