
Le docteur Alphonse Faye, médecin urgentiste au Service d’assistance médicale d’urgence (SAMU national), a préconisé la mise en place d’une ligne téléphonique spécialement dédiée à la communication sur le coronavirus.
‘’Il faut mettre l’accent sur la bonne communication, malgré de fait que le Sénégal ait déjà pris toutes les dispositions, sur le plan médical pour pouvoir faire face à l’épidémie du coronavirus’’ a-t-il notamment confié l’urgentiste en service à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) lors d’un entretien exclusif avec l’APS.
Le SAMU national et ses agents assurent le service médical d’urgence 24 heures sur 24 au sein de l’AIBD. Il représente le pôle opérationnel dans la prise en charge des patients suspect de coronavirus et est chargé de l’évacuation de tous les patients suspects sur l’étendue du territoire national.
Pour communiquer sur cette épidémie qui a fini de s’installer mondialement, la communication doit être gratuite partout. Elle doit être rapide et disponible pour tous citoyens, a souligné le docteur Faye non sans insister sur l’urgence et la nécessité de mettre en place une ligne verte gratuite.
Il a fait remarquer qu’il était possible qu’une personne ne faisant pas partie de la chaine de prise en charge, passager lambda ou médecin, reconnaissant les signes du coronavirus veuille communiquer.
‘’Si ceux-là n’ont pas de crédit ou de téléphone pour appeler, cela représente une faille’’ a relevé l’urgentiste.
Il a tenu à rassurer que sur le plan technique et médical, l’AIBD est bien outillé pour faire face à cette crise, allant de la reconnaissance, par des caméras thermiques, à la prise en charge et, de l’isolement qui est primordial à l’acheminement à la structure de référence. Il a précisé que toute cette chaine est respectée et répond aux normes.
Le docteur Alphonse Faye a rappelé que le coronavirus, maladie à potentiel épidémique, se transmet spécifiquement par voie aérienne.
A l’en croire, c’est comme une méchante grippe qui se transmet lorsqu’on est dans une pièce confinée où il y a d’autres personnes, on tousse et on contamine les occupants de cette pièce.
‘’Ou alors on se mouche et, sans se laver les mains, on salue d’autres personnes qui, sans faire attention, de façon indirecte se grattent le nez. Ceux-là s’inoculent alors automatiquement les germes du virus, parce que la vitesse de propagation est très grande’’, a-t-il fait noter.
Il a souligné qu’il faut éviter d’être dans des espaces confinés et tout faire pour rester dans des espaces aérés et cela, a-t-il ajouté tout appelant au respect de certaines règles d’hygiène préétablit.
‘’C’est-à-dire, lorsqu’on se trouve devant un cas de maladie à potentiel épidémique, il faut savoir respecter une certaine distance. Ce qui permet de diminuer les chances d’être touché par les inoculas’’ a recommandé le docteur Faye.
![Liban: les pénuries d’essence continuent et entraînent des files d’attente monstres Malgré les promesses du gouvernement, la fin progressive des subventions qui maintenaient le sans plomb et le diesel à un prix huit fois inférieur au marché n’a pour l’instant pas l’effet escompté. Les files d’attente devant les stations continuent, et beaucoup de pompes restent fermées ce mercredi 30 juin. PUBLICITÉ Avec notre correspondant à Beyrouth, Noé Pignède En plein centre-ville de Beyrouth, une file d’attente de plusieurs kilomètres s'est formée pour faire le plein. Les Libanais excédés désespèrent d’avoir de l’essence. « Les stations-services ont du pétrole mais elles l'ont gardé ces derniers jours parce qu'elles attendaient l'annonce officielle qui disait que le prix de l'essence allait augmenter progressivement chaque jour, explique Yara, qui se bat depuis trois heures pour ne pas perdre sa place dans la file d'attente. Ils ont augmenté aujourd'hui de 50%. Évidemment si je me mets à leur place et que je suis fourbe, je me dis : "Qu'est ce que je m'en fiche du peuple ? Pourquoi ne pas me faire 50% en 24h ? Je garde, qu'il crèvent, qu'ils n'aient pas d'essence, ils reviendront comme des petits chiens à attendre et mendier !"... Et ça ce n'est que le début ! » Ce n'est que le début, car dans trois mois, avec l’arrêt des subventions, un plein d’essence devrait coûter 600 000 livres libanaises, soit 80% du salaire minimum mensuel. Petite corruption En plus de l’augmentation des prix, les Libanais font toujours face à de grosses limitations du nombre de litres par voiture : tout est rationné. Mais pour cela, Yara, qui doit faire plusieurs centaines de kilomètres aujourd’hui pour son travail, a trouvé la parade. « Ce que je vais faire, et c'est horrible, je vais le supplier [le pompiste, NDR] de me remplir deux fois la limite en lui glissant quelque chose sous la manche, sous la table... Si vous croyez que je suis la seule... Je déteste ça dans ce pays, mais voilà ce que je suis devenue », déplore la jeune femme. Une petite corruption à laquelle se livrent désormais tous ceux qui en ont les moyens. Pour les autres, se déplacer va devenir un luxe, dans un pays quasiment dépourvu de transports publics.](https://actuvision.com/wp-content/uploads/2021/06/liban-100x70.jpg)











