Arrêté au mois de novembre 2017 aux Etats-Unis, Cheikh Tidiane Gadio est accusé d’avoir servi d’intermédiaire entre Patrick Ho et le Président tchadien, Idriss Déby, pour le versement de pots-de-vin en vue de l’obtention de contrats pétroliers. En résidence surveillée depuis lors, pour corruption et blanchiment présumés, Cheikh Tidiane Gadio attend toujours d’être édifié sur son sort par la justice du pays de l’Oncle Sam.
Selon Liberation, les «Panama papers» vont corser le scandale. En effet, la justice américaine a découvert que Patrick Ho, son co-accusé, disposait dans les Îles vierges britanniques de deux sociétés offshore à partir desquelles, d’importants mouvements financiers ont été enregistrés. Ce, grâce à l’appui du Cabinet Mossack Fonséca qui a réussi à simuler une cession de parts pour faire de Patrick Ho l’actionnaire unique de Queensmart et Beauty connection courant 2012.
Ces deux entités ont servi au système de corruption de l’Homme d’affaires Chinois et en 2016 près de 20 millions d’euros ont transité dans leurs comptes «vers de mystérieux bénéficiaires dont la plupart se trouve sur le continent africain».
Ho était aussi lié à deux autres sociétés offshores établies aux Bahamas et à Jersey. Mieux, il disposait aussi d’un compte très fourni à HSBC de Hong Kong. C’est d’ailleurs, à partir de ce compte, que 400 mille dollars ont été virés dans un autre logé à Dubaï, dont le bénéficiaire économique est Cheikh Tidiane Gadio.
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