En Côte d’Ivoire le dialogue entre le pouvoir et l’opposition a été suspendu mardi 29 décembre, sans qu’un accord ait été conclu.
Après une semaine de pourparlers pour apaiser le climat politique en vue des élections législatives de mars 2021, des blocages persistent.
La libération des leaders politiques emprisonnés après le scrutin présidentiel du 31 octobre, le retour des exilés à l’instar de l’ex-président Laurent Gbagbo ainsi que la recomposition de la commission électorale jugée déséquilibrée et en faveur du pouvoir, font partie des points de divergences.
Plusieurs responsables d’opposition ont évoqué la nécessité d’un dialogue direct entre les chefs des trois grands partis ivoiriens, le président Alassane Ouattara et les ex-présidents Henri Konan Bédié (actuel leader de l’opposition), et Laurent Gbagbo.
Les violences liées à la présidentielle, boycottée par l’opposition qui avait appelé à une campagne de désobéissance civile, ont fait 85 morts et 500 blessés entre août et novembre.