Côte d’Ivoire : les photos inédites du concert de Kaaris qui a viré à la bagarre

Ivorian police officers of the Anti-Riot Brigade (BAE) contain the crowd during a performance by French rapper Okou Armand Gnakouri known as Kaaris during the Festival of Urban Music of Anoumabo (Femua) in Abidjan on April 28, 2019. - The performance of French-Ivorian rapper Kaaris at the Festival of Urban Music of Anoumabo (Femua) in Abidjan escalated into violence after a crowd surge, causing some minor injuries, according to an AFP journalist at the concert. (Photo by Sia KAMBOU / AFP)

La prestation du rappeur franco-ivoirien Kaaris au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) à Abidjan, dans la nuit du samedi à dimanche, a dégénéré en violences après un mouvement de foule, faisant quelques blessés légers.

A la quatrième chanson du rappeur habillé d’un maillot orange (identique à celui de l’équipe national de football de Côte d’Ivoire), une foule surexcitée a fait céder la barrière de sécurité en face du podium, provoquant une réaction brutale des forces de l’ordre qui les ont dispersés à coup de matraques.

Débordés, les policiers ont fait de usage de gaz lacrymogène pour contenir un groupe de jeunes surchauffés, mettant ainsi fin au passage du rappeur qui avait attiré près de 10 000 personnes.

« Les policiers sont à l’origine de ce débordement », a accusé un festivalier, torse nu, venu voir son « idole » Kaaris. Il a également déploré quelques blessés.

Revenu près d’une heure après l’incident, le chanteur a exprimé sa colère à la foule et appelé au calme.

Auparavant, la star ivoirienne, le footballeur international Didier Drogba et le leader du groupe Magic system, Salif Traoré, dit A’Salfo, promoteur du Femua sont montés sur scène pour donner un rendez-vous au public à Gagnoa (centre-ouest), ville (natale) de l’ex- président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté en janvier de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale.