L’ancien n°4 mondial sera à la tête de l’équipe de France lors des deux prochaines saisons. Epilogue attendu après le renoncement d’Amélie Mauresmo.
Promue en juin dernier, Amélie Mauresmo a finalement renoncé début décembre à coiffer la casquette de capitaine de Coupe Davis. Celle-ci tombera sur la tête de Sébastien Grosjean qu’il avait l’habitude de porter à l’envers, lors de sa carrière (il fut professionnel entre 1996 et 2010, fut n°4 mondial, remporta le Masters 1000 de Paris-Bercy, compte 4 demi-finales de Grand Chelem à son palmarès).
Après sa carrière, Sébastien Grosjean ne s’éloigna jamais des courts. Il fut un consultant avisé à la télévision, accompagna Nick Kyrgios ou Richard Gasquet, prodigua ses conseils en tant qu’ambassadeur pour le tournoi d’Orléans ou dirigea les tournois de Montpellier ou Anvers. Lorsque son complice Arnaud Clément avait été nommé, en 2013, Sébastien Grosjean avait regretté que son nom ne soit pas avancé dans la short-list. Cette fois, son tour est venu (seul Florent Serra avait fait acte de candidature, Julien Benneteau, capitaine de Fed Cup, ayant de son côté assuré maintenir sa priorité à l’équipe féminine). A 40 ans. Posé face à un projet aux contours clairs (le projet de la FFT qui veut restaurer la compétitivité d’un haut niveau en perte de vitesse) et flous quant à la Coupe Davis elle-même. La finale de l’épreuve devrait se disputer, en 2019 et 2020, à Madrid, fin novembre. Mais des tractations devraient encore animer et agiter les arcanes, occuper les architectes du projet dans les semaines et les mois à venir.