COVID 19-Ziguinchor : la jeunesse, nouvelle cible de la pandémie

Avec six nouvelles personnes testées positives à la maladie du coronavirus, la région de Ziguinchor est en train d’être gagnée par la pandémie. Tous des enfants de moins de seize ans. La région compte ainsi, à ce jour, huit (8) cas confirmés positifs et hospitalisés, trois cas guéris, un décès, zéro cas suspect et plus de cent (100) personnes confinées dans des réceptifs touristiques de la région. Les autorités sanitaires sont sur le pied de guerre, la pandémie s’attaque aux jeunes.

La nouvelle a de quoi secouer: à Ziguinchor six autres personnes, tous des jeunes, ont été contaminées, le samedi 18 avril 20, par la maladie du coronavirus qui a fait son apparition au Sénégal depuis le 2 mars 20. La région, avec ses six nouvelles contaminations, compte ainsi huit (8) malades atteints par la pandémie. Le problème pour les autorités sanitaires, administratives et les populations n’est pas de savoir si la pandémie est en train de gagner la région, mais que, la propagation devenue subitement rapide, est devenue inquiétante chez les jeunes à Ziguinchor.

La vitesse de contamination devenue plus élevée, gagne la jeunesse

La vitesse de contamination est devenue subitement plus élevée chez les jeunes . En moins d’une moins d’une semaine, la région a enregistré près de 10 cas déclarés positifs au COVID 19. L’inquiétude est d’autant plus grande dans les deux quartiers de Ziguinchor que la pandémie s’attaque de plus en plus aux jeunes et aux enfants. Sur les huit infections qui ont été enregistrées dans la région, sept sont issus de ces deux secteurs. Quatre de six nouvelles infections sont des enfants de moins de 16 ans. Les jeunes, jusque-là épargnés par la maladie, viennent ainsi grossirent le nombre de patients envoyés au Centre de traitement de l’hôpital régional de Ziguinchor. Une nouvelle donne qui inquiète depuis hier les autorités en charge du pilotage de la riposte sanitaire dans la contré.

Diabir et Lyndiane, les deux quartiers bombes

Les quartiers périphériques de la commune de Ziguinchor, Diabir et Lyndiane sont les deux foyers de l’épidémie. Villages populeux et où la promiscuité règne à grande échelle, ils (Diabir et Lyndiane) ont abrité tous les premiers cas contacts et cas positifs qui ont été identifiés dans la ville de Ziguinchor. Le pire est à craindre. D’ailleurs c’est dans ce quartier de Diabir, renommé à cause du conflit armé casamançais, qu’un étudiant testé positif au COVID 19 avec cinq autres jeunes qu’il dispensait des cours, que la maladie a encore fait son apparition. L’inquiétude est d’autant plus grande dans ces deux quartiers de Ziguinchor que la pandémie s’attaque de plus en plus aux jeunes et aux enfants. Sur les huit infections qui ont été enregistrées dans la région, sept sont issus de ces deux secteurs. Quatre de six nouvelles infections sont des enfants de moins de 16 ans.

La transmission de la maladie y est préoccupante aux regards des habitudes de fréquentation sociales que les mesures prise par les autorités dans le cadre de la lutte contre le COVID19 peinent à dissuader les habitants de ces quartiers de Ziguinchor très populeux. Les équipes du comité régional de gestion des épidémies ont occupé les dits quartiers pour faire le travail de détection et d’isolement des familles contacts des six nouvelles infections. «Le centre de traitement de l’hôpital régional de Ziguinchor ne devrait tarder à être débordé à ce rythme de détention de nouveaux cas compte tenu de la faible capacité d’accueil mais aussi et surtout de l’insuffisance d’’équipements pour la prise en charge des cas graves», renseigne nos sources médicales.

Le Directeur général des établissements publics de santé rassure

En visite dans les régions du Sud et de l’Est du pays le Directeur général des établissements publics de santé Mme Fatou Mbaye Sylla a même constaté que les hôpitaux des régions de l’axe sud-est du pays ne sont pas équipés à faire face au cas grave de COVID19 constatent la directrice général des établissements publics de santé. «Une commande est passée dans l’urgence pour doter les centres de traitement de respirateurs artificiels pour la prise en charge des cas chronique de coronavirus surtout dans un contexte de propagation communautaire de la maladie», a annoncé hier, à Ziguinchor Mme Fatou Mbaye Sylla. Mieux, «force est de reconnaître qu’il y a un fort de désertion des hôpitaux en ces temps de pandémie du coronavirus. Les craintes de contamination dans les structures de santé justifieraient une telle situation», a ajouté le Directeur général des établissements publics de santé (Mme Fatou Mbaye Sylla) qui invite les populations à continuer à fréquenter les hôpitaux.

IGFM