Au surlendemain de l’engagement des Présidents du Togo, du Congo-Brazaville, de l’Ouganda, du Niger, du Sénégal, du Ghana et de la Gambie de criminaliser de manière plus harmonieuse le trafic de faux médicaments, relate le journal Observateur, » Keur Serigne Bi » du nom du grand marché de vente de médicaments établis à Touba n’est guère ébranlé par cette décision des décideurs africains .Et pour montrer qu’ils n’en ont cure, ces commerçants accusent le Chef de l’Etat d’encourager la vente illicite de médicaments dans la rue. Ils affirment que si le président de la République venait à les faire arrêter, ils lui auraient demandé pourquoi il a fait libérer Amadou Woury Diallo reconnu coupable de trafic de faux médicaments, avant d’être gracié. Une grâce qui a d’ailleurs provoqué la révolte des pharmaciens du pays. Pour Moussa, les vrais trafiquants se trouveraient au sein du gouvernement et que si le Chef de l’Etat lance la traque contre des vendeurs de faux médicaments, il doit commencer dans son propre gouvernement. Combien de scandales commis par son entourage que la presse révèle tous les jours, s’interroge-t-il ?
Senegal7