Le chef de l’Etat Macky Sall a déclaré mardi à Diamniadio, avoir instruit le Gouvernement à faire désormais héberger par le Datacenter, l’ensemble des données et plateformes de l’État du Sénégal. Il l’a fait savoir lors de l’inauguration de cette structure de stockage de données numériques de dernière génération, pilotée par l’Agence de l’informatique de l’État (Adie), avec le soutien de la coopération chinoise.
«Il faudra (…) procéder à la migration rapide des données hébergées à l’étranger, les rapatrier, et au niveau national, dans des structures non conformes au standard de sécurité et de sauvegardée », a notamment indiqué le président de la République, Macky Sall, qui dit insister « particulièrement » sur l’optimisation de cet investissement majeur. Car, de son avis, à travers le réseau de fibre optique haut débit de l’Adie, « le datacenter restera ouvert à toute l’administration publique mais aussi aux collectivités territoriales ainsi qu’aux universités du Sénégal.
Elles sont toutes connectées et aujourd’hui, elles ont toutes des ressources numériques leur permettant de révolutionner les enseignements-apprentissages. J’instruis en conséquence le Gouvernement du Sénégal, en rapport avec l’Adie, à faire désormais héberger par le datacenter l’ensemble des données des plateformes de l’État ».
D’après « Le Soleil », le chef de l’Etat, qui rappelle dans la foulée que « l’expertise sénégalaise s’est pleinement exprimée dans ce datacenter de Diamniadio et nos jeunes ingénieurs continuent d’assurer son fonctionnement pour une utilisation optimale de toutes ses capacités », a également engagé « les ministres en charge des Finances et de la Coopération, ainsi que le ministre de l’Économie numérique, de veiller à la mutualisation des moyens, et de façon générale, d’éviter la création de ressources numériques dont la vocation est déjà bien prise en compte dans la datacenter, qui sera d’ailleurs renforcé par un autre à Kaolack ».
L’Adie, qui gère le datacenter, devra, quant à elle, « exploiter cette infrastructure de façon ouverte et inclusive », avec toutes les parties prenantes de l’administration et du secteur privé. Les start-up devraient également « y trouver toute leur place », a appuyé Macky Sall.