Découvrez les 5 séries du moment en ce début d’année 2020

L’année 2020 a démarré en fanfare niveau séries avec quelques très belles productions. Découvre les préférées de Kalindi !

Voilà d’ailleurs un tour d’horizon des séries que j’ai préférées en ce début d’année.

Servant, l’horreur et la culpabilité

Servant, c’est sans doute ma série préférée depuis The Haunting of Hill House, production de génie de Mike Flanagan, sortie en 2018.

Servant, c’est dérangeant à souhait, fucked up et brillant.

Dedans, tu pourras explorer les tréfonds de la psychologie des personnages principaux, tous abimés par le même drame.

Si cette série est glaçante, c’est sans doute car derrière elle se cache le brillant M. Night Shyamalan, qui agit ici en ses qualités de producteur exécutif et de réalisateur.

Et si tu veux mon avis, Servant est l’un de ses meilleurs projets so far.

De l’esthétique ultra-léchée des dix épisodes à l’intrigue aussi bien ficelée qu’un rôti, tout est réussi dans ce show destiné à la plateforme Apple TV.

Servant, de quoi ça parle ?
Dorothy Turner ( Lauren Ambrose) et son mari Sean (Toby Kebbell) vivent dans une immense maison, décorée avec goût.

Elle est journaliste, passe quotidiennement à la télévision, lui est un cuisto méticuleux et reconnu. Dorothy est excentrique et semble un peu dans la lune. Sean est terre à terre et rigoureux.

Le couple accueille un jour une nounou prénommée Leanne (Nell Tiger Free), censée les soulager dans leurs tâches quotidiennes avec leur bébé Jericho.

La jeune femme débarque un soir sous une pluie battante. Elle a l’air lugubre, ce qui n’empêche pas Dorothy de lui vouer immédiatement une grande affection. Si tout a l’air plutôt normal a priori, rien ne l’est en réalité.

Car le bébé qui dort dans le landau de la chambre d’enfant est en réalité une poupée, Jericho étant décédé dans des conditions mystérieuses quelques jours après sa naissance.

Si Sean sait parfaitement que ce bébé n’est qu’un poupon, Dorothy fait un déni et se comporte avec la poupée comme s’il s’agissait vraiment d’un enfant vivant…

Dracula, le classique sauce kitsch

Cette création signée Mark Gatiss et Steven Moffatt s’est avérée très divertissante et a fait les beaux jours de mon début d’année.

La bonne idée des créateurs de Sherlock ?

S’emparer d’un classique de la littérature (de Bram Stoker), lui demeurer globalement fidèle, mais lui ajouter des apparats bien kitsch.

Et le tour est joué !
Dracula, de quoi ça parle ?
Transylvanie, Roumanie. 1897. Le Comte Dracula boit d’énormes cups de sang dans son château tout en dessinant ses futurs projets contre le Londres victorien.

The Outsider, du King absolu

Une nouvelle adaptation de Stephen King voit le jour tous les quatre matins.

Si toutes ne sont pas réussies, il en existe bien sûr de très bonnes, comme Christine, de John Carpenter, sortie en 1983.

L’année dernière également, la série Castle Rock avait su me charmer, bien que le what the fuck global de l’intrigue m’avait égarée à plusieurs reprises.

Cette année, c’est le roman L’Outsider qui connaît une version à la télévision, plus précisément sur HBO et en France en US+24 sur OCS.

J’ai tenté l’aventure hier soir dans mon lit, et ai immédiatement été conquise par l’ambiance inquiétante et la belle photographie du pilote.

The Outsider s’annonce comme l’une des séries les plus regardées de ce début d’année, et les plus appréciées si l’on en croit les critiques qui fleurissent un peu partout sur le net.

The Outsider, de quoi ça parle ?
Dans une petite bourgade de l’Oklahoma, le corps d’un enfant de onze ans est retrouvé découpé en morceaux.

Sur la scène de crime, plusieurs preuves incriminent un homme très populaire dans la ville : Terry Maitland, entraîneur de l’équipe locale de baseball.

Le seul hic ? Terry a un alibi en béton armé : il était loiiiiin de la scène du crime au moment de l’assassinat.

Mais alors, comment est-ce possible que son ADN et ses empreintes digitales aient été retrouvées un peu partout ? Le détective Ralph Anderson mène l’enquête…

Messiah, haletant de 1 à Z

Messiah, de quoi ça parle ?
Messiah, c’est l’histoire d’un homme qui annonce la perte de Daesh aux habitants désespérés de Damas, juste avant une attaque.

Et bim, il s’avère que Daesh est en effet arrêté par une tempête de sable d’ampleur divine.

Les habitants de Damas érigent celui qu’ils appellent Al-Masih (le Messie) en héros, et 2000 d’entre eux décident de le suivre à travers le désert, direction Israël.

Bien sûr, ce n’est que le début de ses aventures.

Les actions d’Al-Masih, aussi pacifiques soient-elle, troublent de plus en plus l’ordre public international à mesure que le nombre de ses fidèles augmente autour du monde.

Alors forcément, la CIA s’en mêle. À travers le personnage d’une agente de l’organisation, Eva Geller, j’ai pu réellement comprendre les enjeux d’un tel phénomène et la fragilité de notre équilibre actuel.

Durant toute la première saison, tous les personnages se posent la question suivante : Al-Masih est-il un véritable envoyé de Dieu, ou est-il un imposteur ?

Cependant, j’ai compris que la réponse n’était pas aussi essentielle que les conséquences de ses actions en effet papillon, dans un monde qui pourrait être le nôtre.

Je trouve cette série extrêmement pertinente, intelligente, mais elle revêt aussi un côté spirituel auquel je ne me confronte que rarement dans ma vie de tous les jours.

Cheer, la série-documentaire bluffante

Hello à toutes, c’est Philippine !

Si j’ai adoré Cheer, c’est parce que cette série m’a donné à voir, sans artifice, un univers sportif impitoyable auquel je ne connaissais rien.

J’ai été impressionnée par la difficulté de ce sport exigeant et par la dangerosité des entraînements qu’il requiert, mais aussi par les histoires de ces cheerleaders pour qui je me suis prise d’affection.

Cheer, de quoi ça parle ?
Cheer est une série docu qui plonge dans le quotidien de l’équipe de cheerleaders de Navarro, coachée par Monica Aldama (aka The Queen), soit l’équipe la plus célèbre et la plus prestigieuse des États-Unis.

Au programme : sauts, figures et pyramides mais aussi pression, compétition et récits de vie.

Et toi douce lectrice, quelles sont les séries que tu as préférées en ce début d’année ?