Plusieurs mois après avoir déposé son récépissé, le Parti «Forces démocratiques du Sénégal (Fds-Les Guelwaars)» court toujours derrière le précieux sésame. La faute au terme «Guelwaar», objet du refus. Pourtant, précise le docteur Babacar Diop, ce terme est marqué par un quadruple emprunt : malinké, sérère, peul et wolof. Tribune
Le mot vient du malinké, kelediawarou qui signifie au sens propre «fauve de la guerre» et au sens figuré «seigneur de la guerre» et «guerrier de la paix». Il compte mener le combat sur le plan politique, judiciaire et culturel jusqu’à obtenir la reconnaissance officielle du FDS-Les Guelwaars.
Selon le docteur Babacar Diop, une demande de reconnaissance officielle de leur parti, «Forces démocratiques du Sénégal (Fds-Les Guelwaars)» auprès du ministère de l’Intérieur a été introduite. Il précise que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a décidé de bloquer l’attribution du récépissé de reconnaissance officielle de l’organisation, en se basant sur des arguments qu’il qualifie d’«arbitraires» et de «puérils».
«C’est pourquoi, nous entendons mener le combat sur le plan politique, judiciaire et culturel jusqu’à obtenir la reconnaissance officielle de notre parti. Bien avant nous, Cheikh Anta Diop avait été victime d’une injustice semblable. Le gouvernement de Senghor avait refusé de reconnaître le Rassemblement national démocratique (Rnd)», a-t-il dit.
Il ajoute que «Fds-Les Guelwaars dénonce les agissements d’Antoine Diome, un ministre partisan qui engage le pays dans la déstabilisation de sa légendaire paix civile. C’est un homme dangereux : il a construit sa carrière sur le clanisme, les basses besognes, la liquidation des adversaires politiques».
«C’est une insulte à l’intelligence collective de notre peuple qui, dans ses couches les plus démocratiques et progressistes, s’identifie au terme «Guelwaar», symbole de résistance et de dignité pour notre vaillante jeunesse», a-t-il ajouté.
Pour la guerre politique, le Fds sera soutenu par les partis politiques de l’opposition, en l’occurrence le M2d, pour arrêter ses phénomènes qui font reculer la démocratie de notre pays. Le Dr Cheikh Tidiane Dièye affirme qu’«ils se battront jusqu’au bout pour que ce mouvement continue son chemin et comptent faire dégager ce régime.