La Cour suprême a enrôlé à son audience du 16 juillet 2019, l’affaire du promoteur de lutte, Luc Nicolaï poursuivi en même temps que le douanier Abdou Khadre Kébé, pour détention de drogue, association de malfaiteurs, tentative d’extorsion et complicité de ces faits. Les faits se sont passés en septembre 2012, à l’hôtel Lamatin Beach.
Comme un serpent de mer, cette affaire a connu plusieurs rebondissements. Elle est passée par le tribunal de Thiès à Dakar en passant par Saint- Louis. Dalleurs, cette juridiction avait condamné Luc Nicolaï à 5 ans de prison ferme, un an avec sursis et 100 millions et 200 millions à payer respectivement à Bertrand Touly et l’hôtel Lamatin Beach, avec un mandat d’arrêt en sus.
Entre-temps, le promoteur avait formé un autre pourvoi en cassation. Et dans ses moyens, il y en un qui a été déjà tranché par la Cour suprême sur le premier pourvoi portant sur l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar qui a été cassé. Et dans la loi organique de la Cour suprême, cela constitue un moyen récurrent qui sera traité en chambres réunies. D’où l’enrôlement dans l’audience des chambres réunies de la Cour suprême qui, en fait, ne statue que le rabat d’arrêt.
Luc Nicolaï ne pourra pas compter sur Bertrand Touly pour qu’il lâche du lest. Car, le directeur du Lamatin Beach semble plus déterminé que jamais dans cette affaire qui lui a porté d’énormes préjudices. Selon le quotidien « Les Echos » qui donne l’information, outre la contestation portant sur le fond du dossier, il estime que le promoteur de lutte n’a même pas le droit de faire le pourvoi, puisqu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt qui n’est pas encore exécuté. Et pour lui, le pourvoi est irrecevable. La décision finale revient aux chambres réunies qui vont siéger sous la présidence de Mamadou Badio Camara.