Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan et Bert Vermaat, premier Conseiller de l’Ambassade des Pays Bas au Sénégal ont procédé, vendredi à Dakar, à la signature de deux conventions de financement de plus de 13,8 milliards de F CFA pour la dépollution de la Baie de Hann (Dakar) et l’électrification de structures de santé en Casamance (sud).
Le premier accord, relatif à la dépollution de la Baie de Hann bénéficie d’un financement de 20 millions d’euro, soit environ 13 milliards de F CFA. Ce montant vient s’ajouter au financement de 20 milliards de F CFA conclus avec l’Agence française du développement.
Ainsi, « le financement de la dépollution de la Baie de Hann est bouclé et les travaux vont commencer incessamment » a dit le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ avant de préciser que ce financement va permettre au Sénégal de prendre en charge « de manière durable » la question de la dépollution et de la valorisation de la Baie de Hann au regard du niveau de pollution de la baie et de ses impacts négatifs.
Pour le premier conseiller de l’Ambassade des Pays-Bas au Sénégal, Bert Vermaat, c’est aux entreprises et aux habitants de la Baie d’assurer que l’assainissement des eaux et la propreté de la plage sera durable et continuera dans les décennies à venir ; et cela, une fois le programme de dépollution terminé.
C’est pourquoi, il a appelé à la sensibilisation des populations riveraines et l’application effective, dans la concertation avec les entreprises, du principe de « pollueur-payeur » pour pousser les unités industrielles à « investir dans le traitement préalable, au lieu de rejeter directement les eaux résiduaires dans la baie».
La première phase de ce projet qui vise à améliorer les conditions de vie de quelque 500 000 milles sénégalais, d’après le directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Lansana Gagny Sakho, devrait être lancée d’ici la fin 2018 pour finir en 2021.
Le second accord relatif au projet d’électrification d’infrastructures de santé en Casamance bénéficie, quant à lui, d’un financement de 400 000 euros, soit 261 millions de F CFA. Il sera exécuté par l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER).