DIAM’S évoque les polémiques autour de l’Islam en France et la place de la femme dans l’Islam dans son livre

La chanteuse avait décidé de s’éloigner des réseaux sociaux après les critiques suscitées par son dernier livre, “Mélanie : Française et musulmane”.L
Elle revient sur les réseaux sociaux, Diam’s a évoqué les polémiques autour de l’Islam en France en reprenant une phrase de son livre, Mélanie, française et musulmane.

Relativement active sur les réseaux sociaux où elle partage souvent des extraits du Coran ou les avancements de ses différents projets humanitaires, Diam’s vit visiblement mal les nombreux débats autour de l’Islam qui animent actuellement les médias et les hommes politiques français. L’ancienne rappeuse, qui a connu les sommets au milieu des années 2000 avant de se retirer afin de se consacrer pleinement à la religion, a ainsi évoqué sur Instagram les polémiques, rappelant notamment son attachement à la France mais aussi à sa croyance. En reprenant la phrase “Je suis française et musulmane, j’ai des racines et des ailes”, elle reprend l’une de ses phrases écrites dans le livre Mélanie, française et musulmane paru en 2015.

« Je sais à quel point les gens peuvent être durs, planqués derrière leurs écrans », écrit Diam’s dans une lettre publiée sur son compte Facebook ce week-end. « On les voit polémiquer sur tout et n’importe quoi, parfois même insulter les morts ou insulter tout le monde d’ailleurs… J’en ai fait les frais dès mes tout premiers pas dans la lumière il y a plus de 15 ans de cela et jamais ça n’a cessé, même une fois retournée dans l’ombre. »

« Un vrai danger pour les jeunes filles »
On se souvient notamment de sa prise de bec en 2010 avec Fadela Amara, la secrétaire d’État à la Ville de l’ancien gouvernement Fillon, qui avait sévèrement critiqué la prise de position de la chanteuse contre l’association Ni putes ni soumises. « Elle devient un vrai danger pour les jeunes filles des quartiers populaires, parce qu’elle donne une image de la femme qui est une image négative pour moi », jugeait l’ancienne ministre, qui avait présidé cette association, estimant que la chanteuse avait « explosé en vol » après sa réussite. « Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui elle porte le voile qu’elle peut se permettre n’importe quoi et accuser tout le monde. »

Les dernières interventions qu’elle a effectuées voilée dans l’émission Sept à huit, sur TF1, destinées à promouvoir ses livres, ne sont pas non plus passées inaperçues, déclenchant à chaque fois une salve de vives réactions, publiques ou sous pseudo. La plus virulente est venue de l’incontrôlable Véronique Genest, qui n’a pu s’empêcher de donner son avis après l’interview de l’ex-rappeuse par Thierry Demaizière, le 24 mai dernier. Interrogée sur les attentats qui ont eu lieu contre Charlie Hebdo en début d’année, Diam’s les a fermement condamnés, tout en affirmant qu’elle n’était pas d’accord avec certains dessins offensants pour les croyants, évoquant un « blasphème ». L’ex-héroïne de la série Julie Lescaut tweetait dans la foulée : « Moi, ça m’a choquée cette justification des assassinats par les blasphèmes », opérant un raccourci très réducteur et forcément polémique…

Trop, c’est trop : Diam’s décide donc de prendre du champ avec Internet et laisse le public se faire une opinion en lisant son dernier ouvrage, tiré à 55 000 exemplaires. « J’ai volontairement pris du recul avec les réseaux sociaux ces derniers temps et reviendrai quand le tourbillon sera passé », écrit-elle sur sa page Facebook, suivie par plus de 870 000 fans à ce jour, seul lien de communication, avec Twitter, qu’elle s’autorisait jusqu’ici avec son ancien public. « Protéger ma petite vie, mes enfants et notre bonheur est primordial. Je pense que vous me comprendrez », ajoute-t-elle pour justifier son silence. Elle s’engage cependant à lire les lettres qui lui seront envoyées chez son éditeur.