Hospitalisé depuis le 12 octobre, Bruno Martini est décédé à l’âge de 58 ans. Gardien de but, il avait effectué la majeure partie de sa carrière sous le maillot de l’AJ Auxerre et avait été sélectionné à 31 reprises avec les Bleus.
Le dernier souffle
Hospitalisé à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire survenu le 12 octobre au centre d’entraînement de Grammont, près de Montpellier dont il était le directeur adjoint du centre de formation, Bruno Martini, 58 ans, s’est éteint au centre de réanimation de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve, où il avait été placé en soins intensifs.
Le vécu
Arrivé à l’AJ Auxerre en 1981 en provenance de Nevers où il est né, Bruno Martini est immédiatement prêté à l’AS Nancy-Lorraine par Guy Roux afin qu’il se fasse les mains. En Lorraine, le futur successeur de Jean-Michel Moutier rencontre Hervé Collot, son premier entraîneur et un certain Aldo Platini. Mais c’est surtout auprès d’Arsène Wenger, qui débute dans la profession, que le gardien mûrit et s’épanouit.
Quand Martini retourne dans l’Yonne où il va effectuer l’essentiel de sa carrière entre 1985 et 1995, Guy Roux récupère un homme nouveau et un gardien affûté qui disputera pendant dix ans tous les matches de l’AJA. En Bourgogne, il portera le maillot blanc et bleu à 386 reprises, toutes compétitions confondues.
Il intègre la DTN en 2010
Il sera également titularisé 31 fois chez les Bleus (entre 1987 et 1996) et deviendra même titulaire lors de l’Euro 92 disputé en Suède (élimination lors du premier tour). Martini rejoindra par la suite Montpellier jusqu’en 1999 puis intégrera la DTN jusqu’en 2010 pour devenir l’entraîneur des gardiens de but de l’équipe de France, avant de la quitter en 2013.
Titulaire du DEPF, il était revenu dans l’Hérault courant 2014 et avait même pris momentanément en charge l’équipe première au côté de Pascal Baills, en décembre 2015, à la suite de la démission de Rolland Courbis avant de revenir à la formation.
Avec L’Equipe