Au total, le président américain a annulé ou réduit la peine de quarante-six personnes en deux jours, ignorant les critères habituels établis par le département de la justice. Et la liste pourrait s’allonger.
Donald Trump a tiré d’affaire la quasi-totalité des proches ou intermédiaires qui avaient été condamnés dans le cadre de l’enquête du procureur spécial chargé des interférences russes dans l’élection présidentielle de 2016. Réduisant les efforts de Robert Mueller qui avait mené vingt-deux mois d’enquête, qui ont abouti à un document d’accusation de 448 pages. Mais seuls deux accusés, côté américain, sont encore sous le coup de leur condamnation. Il s’agit des deux hommes qui ont coopéré avec les enquêteurs du FBI : Michael Cohen, l’avocat personnel de M. Trump, qui a témoigné sans mâcher ses mots contre son ancien patron devant le Congrès. Et Rick Gates, directeur adjoint de la campagne 2016, qui a plaidé coupable pour fraude et mensonge aux enquêteurs.