Dans l’affaire du douanier qui a tué sa fille, c’est un bras de fer qui est engagé entre le parquet et le doyen des juges. C’est ce que renseigne libération dans sa livraison du jour.
Le doyen des juges l’avait placé sous le régime du contrôle judiciaire, assorti d’un internement provisoire au niveau de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Auparavant, l’inculpé avait passé 45 jours dans les services psychiatriques de l’hôpital Fann pour y suivre des soins. Cependant, il y a de cela quelques jours, les conseils du douanier ont introduit auprès du doyen des juges une requête pour mettre fin à son internement afin de lui permettre de réintégrer la vie sociale.
En effet, les mêmes médecins qui avaient conclu qu’il avait commis son acte «dans un état de démence grave passager» ont estimé que son état de santé actuel était compatible avec un retour dans la vie sociale. Fort de ces arguments, le doyen des juges a donné une suite favorable à la requête. Mais, le parquet, qui était contre, comme indiqué dans son réquisitoire, a fait appel. C’est à la Chambre d »accusation de la Cour d’appel de les départager.