Dans le cadre de l’harmonisation des méthodes de lutte contre le trafic de la drogue, une rencontre de 72 heure se tient depuis, ce mardi, à Saly. Une occasion saisie par les représentants de l’Union européenne pour dire que le Sénégal reste l’un des plus grands pays de transit de la cocaïne venant de l’Amérique latine. « La saisie qu’il y a eu au mois de juin passé démontre que le Sénégal est un flux de trafic grave. Il y a une véritable attention, une véritable urgence à ce que tous les acteurs se mettent autour de la table pour mieux harmoniser la lutte », a constaté Mathieu Pitaco, Commissaire Divisionnaire attaché de sécurité intérieure à l’Ambassade de France, rapporte l’As.
Selon lui, pour lutter contre le trafic de drogue, il faut que les actions soient coordonnées. Il faut, poursuit-il, que les services des différents pays travaillent main en main pour aider le Sénégal à corser la lutte contre le trafic international de la drogue. A l’en croire, cette démarche pourra aider le Sénégal à trouver un plan stratégique commun. Toutefois, il prévient qu’aucun pays n’est à l’abri. « La lutte contre le trafic de stupéfiants rassemble tous les pays car aucun pays n’est épargné par ce fléau », dit-il.