Pour lever des foules et se faire plus crédible au niveau de la jeunesse, des politiciens se revendiquent de Cheikh Anta Diop alors qu’ils ne posent aucun acte que le grand savant aurait approuvé. Cheikh Anta aurait été fier de voir une jeunesse africaine à l’assaut de la connaissance et de l’entreprenariat mais pas une jeunesse qui n’a que la contestation des systèmes en place pour s’en sortir et qui est utilisé en guise de chair de canon pour des politiciens en majeur parti responsables de leurs malheurs. Le grand savant avait très tôt vu dans l’éducation la libération de toute contrainte (politique, sociale, économique) et par éducation il faisait référence à tout ce qui pouvait permettre à l’homme de pouvoir subvenir à ses besoins physiologiques sans avoir à tendre la main à quiconque. Mais 33 ans après sa mort, le mal persiste toujours car les africains ne veulent pas se décider à prendre leurs responsabilités plus de 59 ans après les indépendances. La tendance actuelle consiste à décharger tous nos malheurs sur le dos des blancs comme ça en cas d’échec on aura un exutoire. L’enjeu actuel consiste, non pas en une confrontation avec qui que ce soit, mais au réveil des consciences civiques et économiques car c’est en additionnant les valeurs ouvrières de toutes les composante de la nation africaine qu’on parviendra à voir le bout du tunnel. Et Cheikh Anta était assez intelligent pour faire de l’indépendance économique le critère majeur d’une union panafricaine réussie. Donc que des politiciens veuillent faire croire aux jeunes que le développement passe par des politiques publics sans un apport en quantité et qualité en matière de création d’emplois de ceux-ci est purement chimérique. Le combat ne se trouve pas dans la dénonciation des autres mais par des actes entreprenants pour soi et pour ses proches. Merci
TEC Actuvision.com