Echanges de tirs nourris lors du vote: L’opposition cogne, le Pouvoir riposte

Echanges de tirs nourris lors du vote: L'opposition cogne, le Pouvoir riposte

Les échanges ont fusé comme l’on s’y attendait, de part et d’autre, entre l’opposition et le pouvoir, lors du vote du projet de loi portant code électoral.
Selon Cheikh Macké Bara Dolly, “les dispositions des articles 29 et 30 du nouveau code électoral sont une stratégie pour supprimer les opposants potentiels et cela ressemble à une dictature”, dit-il.

Pour Woré Sarr, “je vous connais depuis que vous étiez procureur près le Tribunal de Guédiawaye et vous abattiez un excellent travail. Mais depuis que vous avez quitté la Magistrature et atterri dans la cour des malfaiteurs, la cour des magouilleurs, des comploteurs, je ne vous reconnais plus”, assène-t-elle à Antoine DIome.

L’ancien Ministre des Sports, Abdoulaye Makhtar Diop contre attaque: “si on veut faire voter les détenus, les criminels…, on modifie le Code pénal et le Code de procédure pénale”.

Pour Abdou Mbow, “cette opposition est malhonnête. Toutes ses revendications ont été prises en compte.

Longtemps attaqué par les députés de l’opposition, ANtoine Felix Diome charge: “il n’est pas de mon ressort de dire si un citoyen est autorisé ou pas à être candidat ou à s’inscrire sur les listes électorales. Il appartient aux Services compétents et au personnel prévu par le Code électoral d’apprécier les candidatures ou les inscriptions des citoyens. ce n’est ni par arrêté, ni par décret que ces questions peuvent être réglées”, affirme-t-il.

Et contre toute attente, Toussaint Manga et Serigne Mansour Sy Djamil ont chantonné une bonne partie du Code électoral.