Les pays du G7 se réunissent à Biarritz dans le sud-ouest de la France du 24 au 26 août alors que l’économie mondiale est en panne et que de nombreuses crises, notamment en Asie, ravivent les tensions internationales.
Croissance faible, surendettement public, dégradation du crédit, baisse des dividendes… les mauvais indicateurs s’accumulent à la veille du G7. Les économies du Royaume-Uni et de l’Allemagne, champions européens, se sont contractées au deuxième trimestre.
La Chine ralentit, elle importe moins. Aux États-Unis, la courbe des taux s’est même inversée à deux reprises ce mois-ci – ils étaient moins élevés à long terme qu’à court terme – un très mauvais présage, celui de la récession.
Les tensions commerciales sino-américaines, mais aussi entre Europe et États-Unis font tache d’huile, créant beaucoup d’incertitudes sur les exportations, de même que le Brexit.
Or, les dirigeants politiques et les grands argentiers du G7 ne peuvent guère aller bien au-delà de ce qu’ils ont déjà consenti pour soutenir les économies : la Commission européenne n’a jamais été aussi laxiste sur les déficits budgétaires et les taux intérêts sont encore au plus bas, dix ans après la crise financière.
Alors que l’essor du numérique peine à créer de la richesse et creuse même les inégalités, les gouvernements des pays les plus avancés s’interrogent sur les nouvelles politiques à mener pour relancer l’économie mondiale. En l’absence de la Chine, on peut douter que le G7 trouve à Biarritz de nouveaux remèdes miracles.