Les éliminatoires de la CAN 2023 débutent le mois prochain. Sur les 48 pays d’Afrique, répartis dans les 12 poules, 15 n’ont pas de stade aux normes de la Confédération africaine de football et ne pourront pas recevoir sur leur sol ces matchs de la phase de groupes, des pays concernés par cette expatriation forcée, rapporte TV5.
La Confédération africaine de football maintient la pression sur la question des stades, en accord avec la FIFA. Les rencontres des éliminatoires de la CAN 2023, qui reprennent début juin, devront se disputer dans des stades homologués par l’instance, sous peine d’être délocalisées sur terrain neutre. Tout sauf une menace en l’air, puisque 15 des 54 pays engagés sont concernés par ces sanctions.
La Centrafrique, l’Eswatini, la Gambie, le Kenya, le Lesotho, le Liberia, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, l’Ethiopie, la Sierra Leone, le Soudan du Sud, le Zimbabwe et le Burkina Faso devront s’expatrier, faute d’avoir satisfait à la batterie de critères imposés par les instances.
Ceux-ci portaient notamment sur la qualité de la pelouse (naturelle ou synthétique) et des bancs de touche, l’éclairage, la numérotation des sièges, la propreté des vestiaires, les sanitaires pour les spectateurs, la sécurité de l’enceinte et l’équipement des installations destinées aux médias.