Retour à la case départ pour ce jeune père de famille qui voulait prendre une «niarel». Dépouillé par sa nouvelle belle-famille pour qui, il dépensait sans compter, il a eu la surprise de sa vie, lorsque deux jours après la célébration de son mariage, son beau-père lui a demandé d’accorder le divorce à sa fille.
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Selon nos radars, le père de trois enfants, El H. Badiane, réfléchira désormais sérieusement avant de vouloir convoler une nouvelle fois en secondes noces. Il a, en effet, traduit sa deuxième épouse devant la justice, pour escroquerie au mariage, au motif que cette dernière, pour qui, il a dépensé beaucoup d’argent, lui a demandé le divorce, deux jours après avoir encaissé sa dot.
En effet, tout a commencé juste après la Tabaski. Période pendant laquelle il avait fait la connaissance de la jeune S. Sané. Tout de suite après, ils ont commencé à entretenir une relation amoureuse. Ayant confiance en elle, il dit s’être acquitté de tous ses engagements vis-à-vis d’elle et de ses parents durant leur idylle.
«Je lui donnais une dépense quotidienne de 5 000 F pour sa famille et je lui remettais tout le temps 5 000 F pour ses frais personnels, sans pour autant oublier le mouton de Tabaski», a déclaré le plaignant devant les enquêteurs du commissariat de la Médina.
Il y a deux mois, ils ont décidé de se marier. C’est donc dans ces circonstances qu’il a donné à la fille une dote de 560 000 F, pour l’organisation du mariage. Mais le hic, raconte-t-il, c’est que le jour de la célébration du mariage à la mosquée, il a constaté qu’ils avaient donné le nom de la petite sœur de sa nouvelle épouse. «Cela m’a paru très bizarre et j’ai été obligé de prendre la photocopie de sa carte d’identité pour aller à la mosquée et rectifier moi-même cette anomalie», a indiqué El H. Badiane.
«Elle me trompait avec d’autres hommes», ajoute-t-il dans les colonnes de la même source.
Deux jours après la célébration du mariage, le père de sa «niarel» est venu lui demander d’accorder le divorce à sa fille. «Accorde-lui d’abord le divorce, cherche-lui un logement et après, vous pourrez refaire petit à petit votre relation», lui avait dit le vieil homme.
Ce que le jeune père de famille a naturellement refusé. Se sentant trahi par son épouse et sa belle-famille pour qui, il s’est beaucoup sacrifié, le plaignant dit être convaincu que ces derniers ont comploté contre lui, pour encaisser sa dot. Ce qui fait qu’il a catégoriquement refusé de lui accorder le divorce.
Et le pire, dit-il, c’est après leur mariage qu’il a découvert que sa femme le trompait avec d’autres hommes qui appelaient sur son téléphone.
Née en 2000, la jeune fille qui est poursuivie pour escroquerie au mariage, a chargé son époux.
A l’en croire, les problèmes ont débuté depuis le début de leur mariage. «Avant notre mariage, il avait promis de me trouver un logement au lendemain de la cérémonie, en vain. Il m’a fait abandonner mon travail, en promettant de me trouver un travail plus décent ; mais rien. Depuis notre mariage, il ne tient plus ses engagements», a raconté la fille.
Et selon elle, contrairement à la dot de 560 000 F dont fait état son mari, ce dernier ne lui a remis que 150 000 F, alors qu’il lui avait promis un million de francs.
Elle a, par ailleurs, expliqué que ce dernier l’avait à un moment placé dans une agence maxi-foot, mais par jalousie envers son patron, il lui avait demandé d’arrêter.
C’est donc après avoir longuement réfléchi et conclu que ce dernier ne pouvait plus l’entretenir, encore moins subvenir aux besoins de deux femmes, qu’elle a demandé le divorce.
«Je souhaite qu’il me libère. Je ne veux plus de ce mariage. Il m’a trahi et fait souffrir», a dit S. Sarr, selon qui son mari a dit à tout le monde qu’il n’allait pas lui accorder le divorce.
AVEC KAWTEF