Embargo sur le Mali : Macky Sall sommé à réagir d’urgence pour sauver l’économie informelle du Sénégal

Embargo sur le Mali : Macky Sall sommé à réagir d'urgence pour sauver l'économie informelle du Sénégal
A handout photo distributed by the Senegalese Presidential Press Office shows Senegalese President Macky Sall preparing to a televised speech, on February 16, 2016 in Dakar. Sall said on February 16, 2016 the country's top court had rejected his proposal to cut his current presidential term by two years to five. Sall had proposed 15 reforms in all, including limiting presidential terms to two mandates and expanding the powers of the national assembly and the constitutional council. - RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / SENEGAL PRESIDENTIAL PRESS OFFICE" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS / AFP / SENEGAL PRESIDENTIAL PRESS OFFICE / HO / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / SENEGAL PRESIDENTIAL PRESS OFFICE" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Les membres de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yeessal), ont demandé au président Macky Sall « de tout faire pour lever l’embargo sur le Mali, afin que la reprise effective des transactions commerciales entre les deux pays ait lieu».

Un souhait ainsi formulé par la voix du secrétaire général de l’Unacois Yeessal, Alla Dieng, ce jeudi, face à la presse. Au moment où la situation économique mondiale est fortement fragilisée par le conflit Russo-ukrainien, il a fait comprendre qu’en réalité, cet embargo sur le Mali « est une situation désastreuse et c’est le Sénégal qui souffre le plus ! »

C’est dans ce sens qu’il a invité le président Sall, qui est l’actuel président de l’Union africaine (UA) à poser le débat sur la table, le 03 juillet prochain à l’occasion du sommet ordinaire de la Cedeao à Accra (Ghana.) Une potentielle bouffée d’oxygène pour le peuple malien qui croule sous les sanctions économiques en plus d’une instabilité socio-politique qui dure depuis une décennie.

De l’avis du Sg de l’Unacois Yeessal, à cause de cet embargo qui dure depuis des mois : « personne ne peut évaluer ce qu’on a vécu en terme de préjudice subi et en terme de mévente et de voyage qu’on devait effectuer.

Parmi les gens qui évoluent dans l’économie informelle de part et d’autre de la frontière, il y a des commerçants sénégalais qui sont au niveau de la frontière (Tambacounda, Kédougou…) avec le Mali, mais aussi à partir de la frontière jusqu’à Kayes, il y a des acteurs, hommes et femmes qui évoluent dans l’économie informelle et qui souffrent ! Cette économie permettait d’abord la survie… Toutes ces femmes et ces hommes ont subi des préjudices incommensurables ! »

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