En 2021, l’activité économique devrait retrouver le dynamisme avant la Covid-19 à la faveur d’un environnement interne et externe plus favorable, mais également grâce à la relance des investissements structurants dans le cadre de la poursuite de l’exécution des projets et programmes du PSE inscrits dans sa deuxième phase de Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) selon la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee).
Aussi, poursuit l’étude, la consolidation des acquis à travers le programme de résilience économique (PRES) ainsi que les réformes sectorielles contribueraient à amorcer le regain de dynamisme de l’activité économique. Globalement, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5,2% en 2021 contre -0,7% en 2020, soit un gain de 5,9 points de pourcentage.
S’agissant de l’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, elle est projetée à 1,7% en 2021 contre 2,5% en 2020.
Au titre des finances publiques, la loi de finances initiale (LFI) de 2021 a été conçue dans un contexte marqué, d’une part, par la reprise de l’activité économique post Covid-19 à la faveur des ambitieux programmes de développement économique mis en œuvre dans le cadre du PAP2A et, d’autre part, par les défis majeurs en terme de renforcement du recouvrement des ressources internes avec la nouvelle stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme (SRMT). Au total, le déficit budgétaire est projeté à 743,0 milliards, soit 5,0% du PIB en 2021, contre un objectif de déficit de 860,0 milliards (6,1% du PIB) prévu au titre de la révision de l’année 2020.
Au titre des échanges avec le reste du monde, le compte courant devrait ressortir, en 2021, en déficit de 1473,7 milliards. L’excédent du compte financier (+1264,8 milliards) couvrirait partiellement le besoin de financement. Par conséquent, le solde global de la balance des paiements afficherait un excédent de 70,5 milliards en 2021.
S’agissant de la situation monétaire en 2020, la masse monétaire augmenterait de 13,1% avec une augmentation des avoirs extérieurs nets (+70,5 milliards), des créances nettes sur l’administration centrale (+284,5) et des créances sur l’économie (+451,1 milliards).