En visite en Chine, Edouard Philippe veut lever l’embargo sur le bœuf français

Le Premier ministre Edouard Philippe achève sa visite en Chine ce lundi 25 juin après quatre jours dans le pays, en passant par Shenzhen et Shanghai. Six mois après la visite d’Emmanuel Macron, il est venu faire avancer les engagements pris le président. Après une rencontre avec le président Xi Jinping, des contrats vont être signés dans une séquence politique et économique.

Avec notre envoyé spécial en Chine,Julien Chavanne

Ils ne s’étaient encore jamais rencontrés. Dans une immense salle du Grand palais du Peuple, Edouard Philippe est accueilli par Xi Jinping : « Quand vous étiez maire du Havre, vous êtes venus plusieurs fois. Vous connaissez bien la Chine et ce sera favorable pour les échanges à venir », lui dit le président chinois. « Merci, M. le Président, pour votre accueil et pour la qualité des échanges que nous avons en effet entre partenaires français et chinois », lui répond Edouard Philippe.

Pour son premier déplacement stratégique à l’étranger, le Premier ministre français ne repartira pas les mains vides. Dans quelques heures, il signera avec son homologue chinois une dizaine d’accords dont la moitié concerne l’innovation et l’environnement.

La victoire tricolore est pourtant dans l’agroalimentaire. Edouard Philippe a bon espoir d’obtenir la levée de l’embargo chinois sur le bœuf français, instauré il y a 17 ans suite à la crise de la vache folle.

Pour les autres gros dossiers, il faudra encore attendre. Les négociations vont se poursuivre pour la vente d’avions d’Airbus et pour l’usine de retraitement d’Areva. L’entourage du Premier ministre temporise : « Il faut sortir de la logique des grands contrats. Nous préférons des relations continues plutôt que par à-coups », assure un conseiller.

rfi