Après les 3 matches de suspension infligés par l’Uefa, Neymar écope également de 3 matches de suspension pour sa gifle à l’issue de la finale de la Coupe de France. Le Brésilien pourrait jouer samedi, à Angers (17h), son dernier match de la saison avec le PSG.
Rien en cette fin de saison en eau de boudin ne sera épargné à ce PSG entre contre-performances et symboles d’une institution à la dérive… Il y a quelque chose de symptomatique à voir le plus emblématique des joueurs parisiens, le plus cher aussi de l’histoire, achever sa saison de manière prématurée, parce qu’il cumule les peines de suspension.
Il y avait déjà les trois matches ferme, infligés par l’Uefa, pour les insultes proférées par Neymar Jr à l’encontre du corps arbitral, après l’élimination du PSG en huitième de finale de la Ligue des champions par Manchester United (0-2, 1-3) ; une peine pour laquelle le joueur et ses conseillers ont décidé de faire appel devant l’instance européenne.
Excuse de la provocation ?
Le Brésilien, tout comme Kylian Mbappé, son partenaire de l’attaque parisienne, écope ce vendredi d’une nouvelle peine de trois matches de suspension ferme, assortie de deux matches avec sursis, à compter du lundi 13 mai. Ce qui signifie que l’ancien Barcelonais a la possibilité de jouer un dernier match ce samedi, à Angers (17 heures), avant de devoir mettre un terme à sa saison. Et de basculer sur la préparation de la Copa America, dont le Brésil est le pays hôte cette année, du 14 juin au 7 juillet.
Une décision de la commission de discipline de la Fédération Française de football (FFF), qui fait suite aux incidents de la finale de la Coupe de France, perdue par le club de la capitale face au Stade Rennais (2-2, 5 t.a.b. à 6).
Le 27 avril dernier, si Mbappé avait été expulsé suite à une vilaine semelle sur le défenseur rennais Damien Da Silva, le capitaine de la Seleçao avait perdu ses nerfs après le coup de sifflet final, lors de la remise des médailles aux finalistes en répondant par une gifle aux propos injurieux d’un pseudo-supporter breton. Alors qu’il risquait jusqu’à huit matches de suspension, « Ney » a, semble-t-il, bénéficié de l’excuse de la provocation, a priori évidente si l’on se réfère aux vidéos de la scène en question sur laquelle on distingue les propos tenus par le spectateur à l’intention de Buffon, Kurzawa ou Verratti, traité de « raciste ».
La commission, réunie le jeudi 9 mai pour clore le dossier relatif à ces incidents, inflige également au Stade Rennais 23 000 € d’amende pour utilisation d’engins pyrotechniques et 35 000 € d’amende pour utilisation d’engins pyrotechniques et laser.
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