Enième forum sur la paix et la sécurité en Afrique, dans un contexte de propagation inquiétante des groupes terroristes : Questions autour de sa pertinence

Le Premier ministre, Edouard Philippe, sera au Sénégal les 17 et 18 novembre pour le Forum sur la paix et la sécurité en Afrique. Ce Forum, jadis très couru par les sommités mondiales est en passe d’être un rendez-vous comme les autres agendas, sans avoir un quelconque impact sur la question sécuritaire en Afrique. Il se tient dans un contexte de propagation inquiétante des groupes terroristes.
En effet, selon SourceA, pour cette 7ème Edition, le chef du Gouvernement français devra trouver les mots justes, pour redonner vie aux espoirs quasi éteints des chefs d’Etat du Sahel désemparés, depuis Florence Parly, ministre française de la Défense.

Cette dernière leur a demandé de garder patience, malgré les plus de 3000 morts du terrorisme et ce, au moment où l’opérationnalité de la force conjointe des Etats membres du G5 est sujette à controverse. D’autant que la région étant confrontée à de graves problèmes, allant du changement climatique et de la sécheresse à l’insécurité croissante, à l’extrémisme violent, au trafic illicite de personnes, d’armes et de drogues, les groupes terroristes continuent d’évoluer et de se propager, au-delà des frontières, notamment au Burkina Faso, au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Togo.