Alors que le début du Mondial 2022 n’est qu’une question de semaines, Didier Deschamps a fait le point sur son avenir à la tête des Bleus.
La Coupe du monde 2022, qui se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, arrive très vite. L’équipe de France, tenante du titre, est évidemment très attendue et la liste des 23 ou 26 joueurs retenus devrait être connue «durant la dernière semaine de compétition avant notre départ au Qatar. À savoir entre le 7 et le 11 novembre en fonction des diffuseurs (certainement autour du 8 ou du 9)», a assuré Didier Deschamps, lors d’une longue interview au Parisien reprise par Footmercato.
Et cette compétition sera aussi décisive pour l’avenir de Didier Deschamps, qui n’a pas été prolongé avant le Mondial. «Toute mon énergie se concentre sur cet événement. J’ai cette capacité à me placer en immersion. Il n’y a aucune utilité, pour le bien des joueurs et de l’équipe de France, de parler de l’après. Il y en aura un, comme à chaque fois. Je suis en place avec mon staff. En pleine conscience de notre mission et du défi immense qui nous attend», a-t-il d’abord prévenu.
«La place n’est pas libre»
Mais alors que le spectre de Zinedine Zidane revient au-dessus de l’emblème des Bleus après chaque défaite, l’actuel sélectionneur des Bleus a été clair quant à sa situation. «Aujourd’hui, la place n’est pas libre puisque je l’occupe avec mon staff. Après, chacun a la liberté de dire ce qu’il veut et comme il le veut. Sur moi, ça n’a aucun impact. L’intérêt, aujourd’hui, pour les joueurs et l’ensemble de la sélection, c’est d’être performant à la Coupe du monde. Tout ce qui peut aller à l’encontre de cet objectif commun n’est pas forcément une bonne chose».
Cependant, DD a tout de même été prudent sur la suite de sa carrière et une potentielle place sur le banc tricolore à l’Euro 2024. «Sincèrement, je ne me pose pas la question. Ce n’est pas l’actualité. On verra bien après le Mondial. Je n’ai jamais préparé une compétition en extrapolant sur son issue. Je suis tranquille. Serein. Je ne suis ni usé ni fatigué. Je suis un privilégié d’être sélectionneur des Bleus. Cette fonction représente tout ce que j’ai toujours recherché. Le top niveau. Je suis très content d’y être. Mon corps et ma tête ont besoin de ça», a conclu le Champion du monde 2018. Les Bleus ont rendez-vous contre l’Australie, le 22 novembre.