Et si on parlait de la pollution à Dakar

Selon le centre de gestion de la qualité de l’air au Sénégal, La qualité de l’air de Dakar est moyennement dégradée pour la journée du 06 mars. Elle pourrait être mauvaise pour les prochaines 24 heures. Il existe un risque sanitaire chez les personnes particulièrement sensibles (jeunes enfants, asthmatiques et personnes âgées).

Donc que dire de ces braves citoyens qui bravent le soleil et le vent pour apporter de quoi nourrir leurs familles et qui se retrouvent quotidiennement empoisonné par ces fumées toxiques dégagées par ces carcasses de ndiaga ndiaye, car rapide, taxis et autres bus tata sans compter les camions.

Au-delà de la pollution de l’environnement, c’est le comportement du citoyen sénégalais qui est déploré car comment comprendre que des gens censés, acceptent de faire de leur pays un dépotoir à ciel ouvert, en y important toute la poubelle mondiale. Il suffit d’aller passer une journée hors de Dakar pour se rendre compte qu’on y respire tout sauf de l’air pur alors que c’est une véritable aberration si on sait que Dakar est une ville côtière, donc une ville qui se devait d’être un endroit agréable à vivre. Mais c’est tout le contraire que l’on voit avec la pollution sous toutes ses formes : olfactive, sonore, visuelle, mentale et environnementale.

L’état a l’obligation de prendre des mesures fortes pour éradiquer ce fléau car la pollution qui est le lit de presque beaucoup de maladies, cause plus de problème à l’économie puisque l’état dépensera la moitié de son budget à soigner sa population qu’à investir dans des projets structurants.

Ne dit-on pas qu’un gouvernement doit être prévoyant ? C’est le moment de prendre le taureau par les cornes afin de rendre à ce coin jadis paradisiaque toute sa splendeur.