Mike Pompeo a été confirmé à la tête des Affaires étrangères américaines, un soulagement pour l’administration Trump car le vote de confirmation par le Sénat de l’ancien directeur de la CIA n’était pas acquis d’avance. Le nouveau secrétaire d’Etat s’est immédiatement envolé pour une première tournée en Europe et au Proche-Orient.
Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
Immédiatement après sa prestation de serment, le nouveau secrétaire d’Etat américain a sauté dans un avion pour une première tournée internationale : après une escale en Europe, il se rendra en Arabie saoudite, en Israël et en Jordanie. Le chef de la diplomatie américaine participera vendredi matin à Bruxelles à un petit-déjeuner avec ses homologues de l’OTAN pour discuter de la prise de sanctions contre les Russes.
Mike Pompeo est un faucon, mais il doit composer avec la volonté de Donald Trump qui souhaite améliorer sa relation avec Moscou malgré les progrès de l’enquête sur les ingérences russes dans sa campagne. C’est au cours du compte rendu de sécurité quotidien à la Maison Blanche que Mike Pompeo et Donald Trump ont forgé leur relation.
La confiance du président est telle dans l’ancien directeur de la CIA qu’il l’a envoyé rencontrer le dirigeant nord-coréen pour le premier contact direct au plus haut niveau entre les deux pays. Deux photos de cette improbable rencontre : l’une de face, l’autre de profil, où Mike Pompeo et Kim Jong-un se serrent la main, ont d’ailleurs été publiées jeudi par la Maison Blanche, juste après la nomination officielle du nouveau secrétaire d’Etat. Comme pour placer sa plus délicate mission sous les meilleurs augures.
RFI
