Après leur interdiction en Arizona suite à un accident mortel impliquant une de ses voitures autonomes, Uber prend les devants et choisit de ne pas demander de renouvellement de son autorisation. Pour autant, ses nombreux concurrents sur ce marché poursuivent leur course à l’innovation pour être les premiers à pouvoir proposer cette technologie au grand public.
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve
Il s’agit de la conséquence directe de l’accident mortel d’un de ses véhicules autonomes le 18 mars à Tempe, en Arizona. Avant son échéance fin mars, Uber décide de ne pas renouveler son autorisation pour poursuivre ses tests de taxi sans pilote en Californie.
L’application américaine anticipe la décision des autorités. La Californie n’aurait sans doute pas renouvelé ce droit avant la fin de l’enquête de l’accident de Tempe, où une de ces voitures a renversé une piétonne qui traversait de nuit en dehors du passage clouté.
Course à l’innovation
La veille, l’Arizona avait interdit à Uber de faire rouler ses véhicules expérimentaux sur les routes de l’Etat. Raison invoquée, « la sécurité publique ».
En dépit des doutes et de ce premier accident mortel, la course vers la voiture autonome continue aux Etats-Unis. Tous les constructeurs s’y investissent et espèrent être le premier à pouvoir proposer cette technologie au grand public d’ici 2020.
Le programme le plus avancé, appelé Waymo et développé par Google, promet le lancement d’un taxi autonome en partenariat avec Jaguar Land Rover dès cette année.
rfi