Le ministre de l’Education nationale n’est pas en phase avec le rapport de l’Ong Human Rights Watch qui indexe les enseignants et les chefs d’établissement dans l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus dans les écoles secondaires.
Dans un communiqué repris par l’Obs, Serigne Mbaye Thiam soutient que cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses. Car, les entretiens effectués sur les écoles secondaires au Sénégal n’ont été menés que dans 14 collèges et 08 lycées implantés dans trois régions sur les 14 que compte le Sénégal.
Le ministère de l’Education du Sénégal réfute formellement les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée.
D’après le communiqué du ministère, l’étude d’Human Rights Watch a pour finalité d’amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula.