C’était il y a huit ans à Dakar : trois rappeurs et trois journalistes créent Y’en a marre, un mouvement de la société civile qui voulait réveiller la jeunesse sénégalaise, et au-delà toute la jeunesse africaine. À Ouagadougou, à Kinshasa, à Goma, Y’en a marre a fait de nombreux émules et a contribué à des avancées démocratiques. Aujourd’hui, Fadel Barro, le coordonnateur des premiers temps du mouvement, cède la place à l’un de ses camarades, Aliou Sané. Quel est son bilan ? Que va-t-il faire ? En ligne de Dakar, Fadel Barro répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Rfi