A Sangomar, les choses sont dures. Le Covid-19, le crash des prix du baril du pétrole et la rareté du crédit ont créé une situation compliquée qui éprouve de jour en jour les compagnies pétrolières. Au Sénégal, Far Limited, qui détient 15% de participations dans le champ pétrolier du pays, a décidé de vendre ses parts.
La compagnie australienne est engagée dans la phase développement du champ. Devant contribuer à hauteur de 163 millions de dollars dans le budget 2020 de la coentreprise, elle «reconnaît qu’il est peu probable qu’elle soit en mesure de financer sa part future des engagements substantiels du projet sur la base de ses réserves de trésorerie actuelles et de ses futures augmentations de capital.» Ainsi, les autorités de la compagnie informent que le «processus de vente de tout ou partie des intérêts directs des FAR a commencé.»
Cath Norman, Directeur exécutif de FAR .jpg
CATH NORMAN, DIRECTEUR EXÉCUTIF DE FAR .JPG
En effet, FAR qui détient 15% du gisement de Sangomar, avait lancé l’alerte dès le 30 mars dernier. La junior australienne avait signalé, comme l’avait annoncé iGfm, que le Covid-19 et la chute abrupte du prix du pétrole Brent ont eu un impact négatif sur la disponibilité mondiale de crédit. Par conséquent, sa «capacité à conclure les accords de dette (de financement) du projet Sangomar, qui étaient en cours pendant cette période, a été compromise.»
igfm